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et si la vie était...
8 décembre 2007

Quand mademoiselle pleure

                                                                    Perte de substance

Un peu trop grande et un peu trop perdue dans ce couloir vert, elle s'evertue à se concentrer sur le monde, à rire et sourire, à pleurer et manger. Et puis elle flanche, mademoiselle flanche, elle se penche, regarde dans son miroir, elle se scrute, son nez trop rond, ses pomettes de petite fille, ses lèvres que le froid abîme «  met du labello!! » «  pourquoi pas » et à cet instant, hors du temps elle défie son regard. Ces 2 pupilles bleues vertes ou grises comme nuancées par ses humeurs, aujourd'hui leur reflet gris très fort la rejette et «  tu n'es pas belle ». Alors elle s'envole, le pays des pingouins vert l'attend, la traîne vers elle, elle se jette une piqure – d'adrénaline - , s'envoit en l'air – parterre -, se bourre - de désillusion -. La fièvre monte, ses yeux se brouillent son iris ne voit plus clair elle s'évapore dans un doux rêve de débauche : « il m'a embrassé », de connerie : «  je vais te faire du mal », et de douce rêverie : «  tu es une fille super ». La peur et la douleur se désagrègent doucement : elle s'endort. Mademoiselle dors maintenant, elle s'endort des bruits autour, elle s'endort de ses soucis. Elle s'est assise sur un banc et regarde les chaussures passées. Des mocassins qui font mal aux pieds et éparpillent le coeur, des escarpins qui lui creusent le sillon des doux souvenirs d'été, des rangers goût sweet dreams, les kikers d'une grande dame. C'est sa vie dans ces chaussures « pourquoi des chaussures ? » Elle se lève de son banc, de son parc rassurant et part un peu trop vite un peu trop loin dans une vie mUltiColOre couleur histoire du temps et lettre perdues. Des passions, des amis, des bisoux, et des soucis. Mademoiselle s'envole, elle se sent perdre pied à la vie. Tente de se raccrocher à son corps presque inanimé, son esprit s'enfuit de cette enveloppe qui l'enferme, le restreigne divagant entre baiser volé et vapeur alcolisé. Son coeur est parti il est resté sur le banc. «  vrrrrrr, vrrrrr, vrrrr » cette petite boite vibrante va tomber du bureau .... mon coeur doit repartir avec moi... Alors ses yeux la lâche, elle se toise encore une fois, et puis «  oui tout va très bien, et toi ? »

Ho mon miroir, beau miroir dis lui que demain tout ira que ses yeux seront bleu heureux...

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